TOP des MEILLEURES FINS DE SÉRIES TV

Le top que nous allons vous présenter est évidemment subjectif et reflète les goûts de son auteur. Evidemment ce top sera full spoiler donc si vous ne voulez pas être spoilés, ne le lisez pas. Ce top ne contiendra pas de fin d’animé car un top spécifique pourra être fait sur le sujet.

Et surtout complétez ce top en commentaire avec vos fins préférés.

Qu’est ce qu’une bonne fin de série TV ?

Déjà faut-il que la série ne fût pas annulée avant de nous avoir raconté son histoire (même s’il y a une exception dans ce top). Une bonne fin c’est celle qui nous délivre le message de l’œuvre, qui nous fait nous rendre compte que ses personnages vont nous manquer et qui, une fois regardée, nous laisse triste mais étrangement satisfaits d’avoir vécu ce moment si fort.

10. Malcom in the middle :

La série Malcolm in the middle reste à ce jour une des plus grandes réussites dans le domaine des séries humoristiques. Mais si elle est si forte, c’est qu’en plus de nous faire rire elle a une vraie analyse de la société américaine. Dans une scène parfaite, Lois, la mère de Malcolm, explique à ce dernier quelle est sa place dans le monde, pourquoi il était important qu’il en « bave autant » pour au final, grâce à son intelligence, pouvoir enfin représenter « les petites gens » dans un monde qui les met de côté.

Humour, émotion et accomplissement du héros, la fin de Malcolm est une réussite totale.

9. La petite maison dans la prairie :

Oui l’auteur de ces lignes est tout autant étonné que vous.

Qui aurait pu penser que la fin de La petite maison dans la prairie se ferait dans un déluge d’explosions ?

Après des années à tenter de survivre dans la ville de Walnut Grove, les habitants apprennent avec stupéfaction qu’un magnat de l’immobilier est propriétaire de leur terre. Les habitants du village ne veulent appartenir à personne et quitte à tout perdre, ils garderont leur liberté.

Ils font alors exploser leurs maisons. Ils seront fiers et libres jusqu’au bout et le magnat immobilier n’aura d’eux que des cendres. Une des fins les plus fortes et clivantes de l’histoire des séries TV.

8. Buffy contre les vampires :

L’affrontement final est cataclysmique et homérique entre l’équipe de la tueuse et les hordes des vampires, certains héros y laisseront même leur vie tragiquement. Arrive alors la fin de l’arc de rédemption de Spike qui par amour pour la tueuse se sacrifiera pour stopper les forces du mal. Un moment tragique où la tueuse tentera de lui mentir en lui disant qu’elle l’aime et où ce dernier la remerciera même s’il sait que le cœur de la tueuse est tourné vers un autre. Serein, il se sacrifiera héroïquement pour que la femme qu’il aime survive.

La ville maudite de Sunnydale n’y survivra pas mais l’ultime adversaire – si on ne prend pas en compte les BD – sera stoppé.

Buffy fini alors son parcours héroïque en étant une femme libérée enfin maitre de son destin. Le dernier plan la montre se tourner vers l’avenir.

7. Spartacus :

La victoire dans la défaite. Comment raconter la fin tragique de Spartacus en donnant une note d’espoir. Car on le sait, la dernière bataille de l’ancien esclave sera une défaite cuisante.

Mais même s’il perd, il marquera l’histoire comme l’ultime résistant à un empire sur le déclin. Il est l’esclave qui aura fait frémir la plus grande puissance que la terre ait connue à cette époque.

Et quand l’Empire Roman aura cessé d’exister, le nom de Spartacus aura traversé les âges comme ultime symbole de résistance à l’oppresseur. La série arrive alors à nous délivrer un message d’espoir lors d’un des épisodes les plus tristes de l’histoire des séries TV.

6. Ted Lasso :

Après trois saisons aussi drôles que touchantes, Ted Lasso l’entraineur de football américain devenant coach de football en Angleterre fait un choix logique – tant il est bienveillant – mais pourtant difficile : quitter ses amis et son club pour retrouver son fils aux Etats-Unis qui a besoin de lui.

Evidemment que le coach Lasso n’allait pas laisser son fils seul et après son divorce déchirant avec son ex-femme, on espérait qu’il refasse sa vie en Angleterre mais au final sa priorité reste son fils. Le dernier épisode est l’occasion de voir l’impact que sa bienveillance aura eu sur son entourage et leur aura permis de se réaliser dans leur vie.

Si l’épisode en lui-même est classique, il est par contre la parfaite conclusion de l’aventure que nous avons vécue avec Ted Lasso et ce dernier en brisant le 4ème mur nous montrera à quel point, en seulement trois saisons, Ted Lasso nous aura apporté et nous manquera.

5. After life :

Peut-on se remettre de la mort d’un proche ? Comment vivre quand l’amour de sa vie est décédé ?

Pendant trois saisons, la série va tenter de répondre à ces questions. Et là où certaines séries vont tenter d’y répondre classiquement, After Life va choisir une voie plus difficile. Tony, magistralement interprété par Ricky Gervais, avait trouvé l’âme sœur et elle est morte. Il comprend que l’amour de sa vie était unique et au lieu de sombrer dans le désespoir et de nuire au gens autour de lui pour leur faire payer le prix de sa propre douleur, comme il le fait au début de la série, il choisira de renouer avec ceux qui l’entourent, de tenter de les aider à trouver le bonheur comme lui a pu l’avoir.

Les dernières images montrent successivement la disparition de son chien et de lui-même. Le message est délivré : nous sommes peu de temps sur cette Terre et notre but est juste d’essayer de rendre heureux les gens qui nous entourent car c’est la seule manière de trouver le bonheur quand on a tout perdu.

Oui vous allez pleurer pendant tout ce final.

4. Breaking Bad :

Que dire de ce final si ce n’est qu’il est parfait. Il a mainte fois été analysé alors nous ne garderons ici que deux scènes : Walter qui avoue à sa femme que même s’il a commencé à dealer pour sa famille, il a continué dans la voie du crime car il a aimé ça. Ultime moment de confession et d’accomplissement de l’anti-héros qui enfin embrasse pleinement sa destinée.

Puis, après une scène d’anthologie à la Scarface, vient le trépas du héros, en paix avec son destin. Quand on termine Breaking bad, on se dit juste : il n’y a rien à rajouter, c’est parfait.

3. The Crown :

Si le début de la dernière saison de la série s’était un peu éloigné de la reine pour nous parler de Diana, le final lui sera entièrement dédié.

Intimiste, nous pouvons voir ses doutes de femme au crépuscule de sa vie et ses interrogations sur sa fin de règne. Tout au long de l’épisode, les actrices l’ayant interprétée plus jeune viendront la questionner sur son devenir, sur ses derniers choix.

Et au final elle comprendra que son destin de Reine était aussi son destin de femme et que le fardeau qu’elle porte, seule elle peut l’assumer. Puis dans une scène quasiment onirique, nous la verrons longuement marcher vers la lumière, symbole touchant d’une Reine qui nous a quitté mais qui part en paix avec elle-même.

Simple, beau et émouvant, cet épisode est une ode complète à la série et nous questionne nous même sur le temps qui passe et sur le jour où nous devrons nous aussi quitter la scène. Vous sortirez changé du visionnage de cette série et en particulier de ce dernier épisode.

2. Mr Robot :

Pour expliquer la fin de Mr Robot, il faudrait expliquer toute la série ici. Mais pour résumer Elliot, le personnage principal, hacker de génie et aux multiples personnalités qui se battent pour le contrôle de son corps, finit par se débarrasser du dernier antagoniste et se retrouve plongé dans un monde fabuleux que son subconscient a créé.

Il doit alors faire face à une vérité dramatique, le Elliot qu’on suit depuis le début n’est pas le vrai Elliot, il est une des personnalités qui a pris le dessus sur le vrai protagoniste. Il doit alors accepter cette réalité et faire le bon choix. Si dans un premier temps il refuse de faire revenir le vrai Elliot, ce sera sa sœur qui le fera changer d’avis. Dans une scène magnifique à la BO formidable, il rejoint les autres personnalités et libère le vrai Elliot.

Puissant et magistral, cette fin intelligente reste un modèle d’écriture.

1. Code Quantum :

Samuel Becket, dit Sam, est un scientifique qui « saute » aléatoirement dans le temps pour venir en aide à des inconnus et corriger les erreurs du passé. Il s’incarne dans une personne existante et lui rend son corps une fois sa mission accomplie. Depuis le début de la série, il pense ne pas savoir comment rentrer chez lui.

Dans le dernier épisode il s’incarne lui-même pour la première fois et se retrouve dans un bar tenu par un homme qu’il a déjà rencontré dans le premier épisode. Au cours de sa mission, il va recroiser des personnes qu’il a déjà sauvées mais sous d’autres noms.

Très vite il va se rendre compte qu’il est dans une sorte de monde à côté du monde et que le Barman serait soit Dieu soit le Destin. Ce dernier lui fait une révélation forte, Sam contrôle inconsciemment ses « sauts » et son inconscient l’empêche de rentrer chez lui car il souhaite aider les gens plus que de rentrer « à la maison ».

Dieu ou le Destin lui donne (ou redonne) son libre arbitre en le faisant prendre conscience de la possibilité de choisir. Sam déclare alors qu’il veut aider Al, son meilleur ami, avant de rentrer chez lui, la femme de ce dernier s’étant remarié à contre cœur pensant ce dernier mort au Vietnam.

Sam « saute » dans le temps, rencontre la femme de Al et lui révèle qu’il est vivant et qu’il va rentrer. Puis écran noir avec deux textes sur fond noir : Al et sa femme sont heureux ensemble et ont des enfants, Samuel Becket n’est jamais rentré chez lui

A l’époque la série fut annulée avant sa fin, et les scénaristes durent conclure assez vite. Pourtant cette fin représente une des plus fortes et belles conclusions du monde des séries TV car elle délivre parfaitement le message de l’épopée de Sam.

En effet, on nous dit que Sam est bon inconsciemment, une bonté à l’état pur. Dieu ou le Destin lui donne conscience de son choix et de son destin. En pleine connaissance, Sam décide de consacrer sa vie aux autres et les aidera toujours. Il est purement bon même en pleine conscience.

En choisissant cette fin douce-amère mais si forte et cohérente par rapport au destin de son héros, la série nous délivre ce message : la bonté absolue peut exister et qu’elle soit consciente ou non, Samuel Becket incarne cette bonté.

Cette fin est parfaite.

TOP proposé par Grégory Caumes