BUZZ L’ÉCLAIR (2022) – Critique

BUZZ L’ÉCLAIR (2022) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur BUZZ L’ÉCLAIR

En 1995, Toy Story faisait une entrée fracassante dans le paysage du septième art, révolutionnant au passage l’univers du dessin animé et de l’animation en image de synthèse. Vingt-cinq plus tard et deux années consécutives sans sorties cinéma – mais directement sur sa plateforme de streaming Disney+Pixar retrouve le chemin des salles obscures, mettant à l’honneur son personnage le plus emblématique de sa saga fétiche : Buzz lEclair. Directement inspiré du jouet lui-même, le projet naît en 2016 dans la tête de son réalisateur touche-à-tout Angus MacLane, désireux de savoir quel était ce film qui passionna tant Andy.

Si les performances techniques et visuelles de l’époque firent de Toy Story un pionnier en la matière, un phare au milieu de la déferlante numérique permettant d’ouvrir la voie à d’autres projets d’autant plus ambitieux, Buzz lEclair, lui, ne révolutionne en rien ce qui fit jadis la gloire de son frère aîné. Cependant, le film reste visuellement très beau, les lumières et les textures sont magnifiquement travaillés (la scène de vol autour du Soleil, somptueux), les expressions et les émotions des personnages n’ont jamais était aussi précises et minutieuses, offrant un rendu sublime qui n’échappera pas à l’œil méticuleux des connaisseurs. Le tout accompagné de la bande son composé par le grand Michael Giacchino (Lost, The Batman, Là-haut…) qui redonne toutes ses lettres de noblesses à la musique de science-fiction.

Côté scénario, l’histoire reste finalement assez classique et convenue sans pour autant rester dans la facilité scénaristique. S’il peut être par moment prévisible, il ne manque pas de nous surprendre par des petits instants de surprises et d’émotions. Mais malgré cela, la morale sous-jacente du film n’est pas aussi forte et engagé que sur ses précédentes oeuvres, même si la notion du passé, du présent et du futur, de notre facilité à fuir de l’avant sans se soucier des conséquences, fait subtilement écho à notre propre inconscience collective face aux problèmes environnementaux et humains qui approchent.

Quant à notre héros, Buzz l’Eclair est ici beaucoup plus sûre de lui et moins candide que dans son rôle de jouet. L’évolution de son personnage reste d’ailleurs un des éléments les plus intéressant à suivre. Sox, le chat robot dont il est flanquait après son retour de mission, lui volerait presque la vedette tant il est charismatique (et adorable) Malheureusement, seul la bande de bras cassés dont Buzz fait la rencontre au cour de son périple reste très conventionnel, avec des personnages plus ou moins vu et revus. Certaines scènes de groupes sont sympathiques, mais font juste esquisser un sourire. La présence vocale de Chantal Ladesou sur le personnage de Darby, une mamie légèrement criminelle, rehausse un peu le comique de situation un peu bâclé.

Dans son ensemble, et même s’il n’est pas le meilleur que Pixar a produit, Buzz lEclair nous fait passer un excellent moment. Il brille par son visuel riche et épatant, dû en grande partie par les prouesses techniques et majeure apportées des générations de films précédents. Le long-métrage recèle de scènes hommages aux films de science-fiction tel que Star Wars ou encore Star Trek, en passant même par Top Gun et ravira à coup sûr les fans du genre, en plus de ravir les fans du ranger de l’espace qui ressortiront de là des étoiles pleins les yeux. Vers l’infini et…

Critique de Rémi V.

NOTRE NOTE

STRANGER THINGS – Saison 4 – Critique

STRANGER THINGS – Saison 4 – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur STRANGER THINGS, saison 4 partie 1

Avant-propos : 

Cette critique ne contiendra pas de spoilers sur la saison 4 mais en contiendra quelques légers sur les saisons précédentes.

Critique : 

Que l’attente fut longue !!! Trois ans pour découvrir la suite des aventures d’Eleven et des héros de STRANGER THINGS.

Après une saison 1 incroyable et des saisons 2 et 3 de grandes qualités, mais moins appréciées par certains fans, la saison 4 avait pour ambition de porter l’intrigue à un autre niveau mais aussi de renouveler un peu la formule de la série qui certes, fonctionnait mais qui risquait de tomber dans le piège de la répétitivité.

Pourtant cette saison 4, tout en gardant la recette qui marche – ode aux années 80 et aux mauvais gouts vestimentaires de cette époque- passe à un autre niveau avec ce qui sera un des antagonistes les plus marquants du monde des séries TV, Vecna.

Après un épisode 1 un peu lent mais nécessaire pour remettre tous les enjeux en place, le nouvel antagoniste démontre à la fois sa puissance et sa cruauté dans une scène très marquante et va mettre une pression à nos héros comme jamais nous n’avons pu le voir avant. En effet, si le flagelleur mental des premières saisons était déjà inquiétant, il est un cran en dessous de l’impact de Vecna. Ce dernier dégage une aura folle autant dans sa représentation (bravo aux équipes techniques pour avoir fait un monstre avec 90% de prothèses réelles) que dans son interprétation. Il faut saluer la performance de l’acteur – dont je ne dirais pas le nom pour ne pas spoiler – qui aura fait basculer cette saison dans l’horreur et le gore comme jamais vu avant dans la série.

L’autre point fort de la série reste toujours la qualité du jeu des acteurs, notamment Max qui crève l’écran dans cette saison (et oui je rassure ses fans, notre « Dusty poulet » est toujours le meilleur personnage et ses interactions avec Steve sont toujours aussi savoureuses).

Cette saison aurait pu perdre en intensité par la division de son intrigue en plusieurs branches mais l’alchimie de certains duos donne un rythme parfait à la saison et permet d’avoir des épisodes toujours prenant, notamment le 4 avec un final aussi fort que puissant émotionnellement et un épisode 7 dantesque autant en révélation qu’en action.

Oui cette première partie de la saison 4 est une réussite totale et permet, après une saison 3 très sympathique mais redondante dans ses enjeux, de monter le show à un autre niveau.

Deux défauts subsistent : il faut attendre le 1er juillet pour avoir la partie 2 et toute autre série vous semblera bien fade par rapport à STRANGER THING. Un conseil, écoutez en boucle la BO de cette saison, notamment Running Up That Hill, pour vous remonter le moral.

Conclusion : Cette saison 4 est une masterclass tout simplement.

Critique de Grégory C.

NOTRE NOTE

TOP GUN : MAVERICK (2022) – Critique

TOP GUN : MAVERICK (2022) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur TOP GUN: MAVERICK

Avant-propos

L’auteur de ces lignes, enfant des années 80/90, a évidemment grandi avec le premier Top Gun – et le jeux vidéo tellement dur sur Nintendo. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il est allé voir ce revival, en espérant ne pas assister encore à un massacre.

Critique

Ne faisons pas durer le suspense, TOP GUN: MAVERICK est une réussite et surement un des meilleurs revival, tout genre confondu.

Il est meilleur que le premier à tous les niveaux :

– Les scènes en avion sont incroyables et prenantes

– La réalisation est irréprochable, en même temps c’est peu étonnant avec le réalisateur de l’excellent Oblivion

– La musique est parfaite entre nostalgie et renouveau

– Le jeu d’acteur est meilleur et le développement des personnages (autant Maverick que Rooster, le fils du regretté Goose) est juste ce qu’il faut pour traiter des problèmes soulevés par cet opus sans rentrer dans un drama trop insistant.

– Le scénario est assez basique mais supérieur au premier

– La scène de football américain sera aussi mythique que celle de volley du premier opus.

Donc oui Top Gun Maverick est meilleur que le premier mais est ce que cette suite était nécessaire ?

La réponse est oui, car contrairement à beaucoup de revival qui ne font que copier l’opus d’origine sans talent, nous avons ici un film miroir de l’original mais qui va plus loin.

Au niveau des personnages, Maverick restait bloqué dans ses regrets, dans ses choix et se voit proposer une mission de formateur, là où il a échoué avant, pour une opération quasiment suicide avec le fils de feu son coéquipier. Cet opus permet donc de faire avancer le personnage de Maverick et ainsi de traiter des thèmes de l’héritage et de la transmission.

L’école Top Gun avance aussi, et même si ses pilotes sont les meilleurs, ça ne suffit plus et l’enseignement doit se renouveler pour leur permettre de faire face aux défis technologiques de notre siècle.

Et surtout, le Climax va beaucoup plus loin et est bien plus intense que dans le premier film. La technologie permettant d’aller beaucoup plus loin dans l’immersion. Alors oui le scénario reste très simple, et certains le lui reprocheront, mais il est cohérent avec son univers et on reste emporté par l’aventure et c’est bien là le plus important

Léger spoiler alert :

Pour ceux qui se demandent si Iceman, joué par Val Kilmer, sera présent, la réponse est oui sous plusieurs formes et clairement cela donne surement la scène la plus touchante et forte du film. Quand on connait l’état de santé de Val Kilmer, le message délivré par sa prestation est particulièrement poignant.

Fin du spoil :

Donc oui TOP GUN: MAVERICK est une réussite à tout niveau et donne une leçon de cinéma à tous les mauvais revivals de ces dernières années.

Tom Cruise est éternel.

Critique de Grégory C.

NOTRE NOTE

SILENCE (2016) – Critique

SILENCE (2016) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur SILENCE

Sorti en 2017 au cinéma un peu dans l’anonymat suite à une promotion quasi silencieuse, le 24ème film de Martin Scorsese intitulé Silence est une adaptation du roman éponyme de Shūsaku Endō. 30 ans après la sortie de La Dernière Tentation du Christcette fois-ci encore, il aborde directement la religion en portant à l’écran un livre qu’il projetait d’adapter depuis des années.

De quoi ça parle ? 

L’histoire de deux prêtres jésuites se rendant au Japon du XVIIe siècle pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du christianisme.

Un tableau de persévérance, foi et douleurs :

Une fresque de près de trois heures, aux antipodes de son long-métrage précédent, avec laquelle le réalisateur montre une fois de plus qu’il n’a plus rien à prouver.  Certains souligneront la longueur excessive du film, marqué par certaines longueurs, mais qui nous concernant, ne fait pas acte de présence ici. La durée du film est justifiée par sa thématique qui requiert un traitement et un développement en profondeur.

Entre beauté et cruauté, c’est dans un Japon où le christianisme est fortement réprimé, que le spectateur va donc se retrouver à suivre ces 2 prêtres dans cette quête périlleuse à l’environnement hostile.

Un chemin fait de doute, de douleurs à la fois physique et psychologique qui confrontera leur foi aux pires épreuves.L’occasion pour le réalisateur de réfléchir et de poser des questions sur la Foi, mais aussi sur l’être humain.

En quoi avons-nous foi ? qu’est-ce qui dicte nos vies ? Quelle est l’essence même et l’origine de notre courage intérieur ? jusqu’où sommes-nous prêts à aller ?

L’opposition et le combat intérieur entre la raison humaine et la Foi est parfaitement véhiculé à travers les différents personnages rencontrés qui sont tous humains et tous pécheurs. Certains personnages secondaires, même ceux qu’on ne fait que croiser, sont parfois aussi passionnants que les protagonistes eux-mêmes et leur mort n’en est que plus déchirante.

Si le réalisateur s’intéresse tant à ses personnages, c’est vraisemblablement par compassion et dans le but de s’identifier à un personnage doutant de sa foi. Ses personnages ne sont pas non plus présentés comme de véritable héros comme pour accentuer une certaine apologie chrétienne mais présenté avec leurs doutes et leurs questionnements. Le talent du duo d’acteurs y est aussi pour quelque chose, tant leurs prestations sont impeccables.

Une réalisation toute en maîtrise :

D’un point de vue de la mise en scène, le réalisateur contrairement au film Le Loup de Wall Street qu’il venait de sortir avant, ne cherche pas à nous emmener dans un tourbillon d’images et de sons.

Au contraire, la réalisation est très sobre et tout en maîtrise. Ralentis, plans séquences et explosions de violence ne font irruption qu’au bon moment. La maîtrise technique se retrouve également avec l’usage fait du son, ou plutôt l’absence de son. Ce silence nous plonge encore d’avantage dans ces réflexions existentielles et accentue la pertinence du titre en plus de nous rappeler que même dans le silence, Dieu est avec nous. Et le tout est sublimé une photographie, tourné en 35mm à Taïwan et en lumière naturelle.

Certes le film va une fois de plus diviser mais il ne serait pas prétentieux de qualifier  « Silence » de chef-d’œuvre.

Critique de Sébastien N.

NOTRE NOTE

HEARTSTOPPER (2022) – Critique

HEARTSTOPPER (2022) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur HEARTSTOPPER

Adapté du phénomène littéraire éponyme, Heartstopper souffle un véritable vent de fraîcheur dans le catalogue de Netflix avec une histoire vieille comme le monde dans lequel chaque individu se reconnaîtra : celle d’une rencontre, inévitable, comme écrite par le destin, et celle du premier amour, tout aussi intense qu’il finit par bousculer complètement notre existence. Sous ses faux-airs de teen-drama dont Netflix semble avoir la recette, Heartstopper est un véritable petit trésor de série télé qui vient ensoleiller chaleureusement notre petit coeur, brumé et saturé par les nouvelles peu réjouissantes du moment. Une bulle d’innocence et de légèreté qui ne manquera pas d’alléger nos peines, en plus de nous ramener à notre propre adolescence et ses tourments existentiels.

L’histoire ? La rencontre improbable entre deux garçons. Deux lycéens que tout oppose et qui, malgré eux, vont faire naître un sentiment beaucoup plus fort que l’amitié.

Avec sa créatrice originale, Alice Oseman (Loveless, L’année solitaire)  aux commandes, Heartstopper ne pouvait pas se tromper ou plonger tête la première dans le bassin des adaptations ratées. Car l’exercice de transposer  un univers littéraire ou graphique n’est jamais un pari gagnant. Sauf qu’ici, la série démontre à plusieurs reprises qu’elle peut faire encore mieux que son oeuvre originale et même la surpasser. Il faut également souligner la qualité d’écriture qui reste efficace, simple et naturelle tout en restant dans un langage et contexte très actuel.

Joe Locke et Kit Connor (Rocket Man, Little Joe & His Dark Materials) qui jouent respectivement les personnages de Charlie et de Nick, sont d’une rare justesse et montre une alchimie palpable et surprenante de réalisme. Le reste du casting complète parfaitement tout cet univers dont les rôles semblent avoir été écrit sur mesure à chacun en plus d’être la ressemblance physique frappante de leurs congénères littéraires. C’est comme si les personnages d’Heartstopper ainsi que son univers étaient tout droit sortis malicieusement du livre pour se métamorphoser et prendre vie sous la caméra bienveillante d’Euros Lyn (Dr. Who, Dream Horse) qui magnifie l’histoire d’amour naissante entre ces deux garçons et leur quotidien surmené par la pression sociale et la nécessité de ne pas déborder du cadre.

Si la série fait parfois preuves de candeur, elle aborde de façon naturelle sans forcer  des sujets graves comme le harcèlement scolaire, la transidentité, le poids des conventions et des moeurs. C’est toujours dans un souci de réalisme et de vérité qu’Heartstopper nous présente sa vision des choses. Même si parfois on aimerait que ce soit beaucoup moins édulcoré ou niais.

Renouvelé pour deux saisons supplémentaires, il va s’en dire que l’univers d’Heartstopper à de beaux jours devant lui. Et en attendant patiemment l’arrivée de la saison 2, courez à la librairie la plus proche de chez vous pour vous procurer les romans graphiques afin de découvrir ou redécouvrir une oeuvre intemporelle qui, aujourd’hui encore, est le reflet d’une génération qui continue à se battre pour avoir le droit d’aimer sous toutes ses formes. Car c’est l’amour, seulement l’amour, dont nous avons réellement besoin.

 Critique de Rémi V.

NOTRE NOTE

LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 (1982) – Critique

LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 (1982) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur LES TRAQUÉS DE L’AN 2000

Entre dystopie et gore à l’italienne, satire politique futuriste et chasse à l’homme haletante, LES TRAQUES DE L’AN 2000 est un véritable ovni du cinéma australien

Synopsis :

Dans un futur proche, un gouvernement totalitaire fait arrêter les citoyens considérés comme déviants ou résistants, et les interne dans de terribles camps de rééducation où se pratiquent humiliations, sévices, tortures. Le directeur de l’un des camps décide d’organiser une chasse à l’homme : les prisonniers seront relâchés dans une forêt proche et serviront de gibier…

Un tournage mouvementé :

Réalisé par Brian Trenchard Smith, que Quentin Tarentino cite comme l’un de ses réalisateurs préférés, LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 connaît un tournage mouvementé : une faune sauvage très présente, un grave accident évité de justesse et surtout, de grosses coupes budgétaires de dernier moment, obligeant les cinéastes à changer des séquences entières. Le réalisateur décide alors d’aller très loin dans l’horreur et le gore, et fait preuve d’une grande inventivité ! Corps déchiquetés ou broyés, tortures, pièges mortels, amputations et autres réjouissances cruelles sont au programme de ce film d’exploitation truffé de rebondissements sanglants. Les paysages tropicaux du Queensland australien, spectaculaires, accentuent l’ambiance « film de survie ».

Un film au message d’actualité :

Pourtant, au-delà de sa violence totalement décomplexée, le film prend une dimension politique avec des enjeux très sérieux. Se déroulant dans un futur proche, LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 dénonce les méfaits d’un régime totalitaire. Interprété par Michael Craig (L’Ile Mystérieuse), le directeur de camp chargé de remettre dans le droit chemin ceux qui refusent de se plier au pouvoir autoritaire se nomme… Thatcher ! Gros succès en salles en Angleterre, le film y fut d’ailleurs rebaptisé Blood Camp Thatcher pour sa sortie vidéo. De son côté, Steve Railsback (Tant qu’il y aura des hommes) avait été conquis par l’aspect politique du scénario, et s’investit à fond dans son rôle de dissident. Le film compte aussi sur la présence de Olivia HUSSEY (Jésus de Nazreth), qui expérimente pour la première fois le cinéma d’action.

 Excellent survival et classique des années 80, LES TRAQUÉS DE L’AN 2000 est proposé pour la 1ère fois en Haute Définition, dans une édition très complète : un superbe digipack collector DVD + Blu-Ray, incluant près d’1 heure de bonus, et accompagné d’un passionnant livret de 20 pages conçu par Marc Toullec.

Merci à RIMINI Éditions pour cette belle édition !

Informations du communiquée de presse

 Sébastien N.

NOTRE NOTE